La vague Free Mobile pousse SFR et Bouygues Télécom à se restructurer

Free Mobile fait des ravages chez les opérateurs français. Hier, mardi 3 juillet, SFR et Bouygues Telecom ont tous deux annoncés des plans de départs volontaires pour compenser l’arrivée du 4e opérateur de téléphonie mobile sur le marché français.
Ainsi de son côté SFR a présenté les grandes lignes de sa réorientation stratégique en Comité central d'entreprise avant de dévoiler définitivement son plan de bataille en novembre prochain. Cette stratégie passera par une réduction des effectifs, confirment nos confrères des Echos citant un un porte-parole de l'opérateur, qui entend favoriser la mobilité interne ainsi que la formation. Une refonte des offres, poussées dans leurs derniers retranchements avec la mise sur le marché des formules low-cost de Free Mobile, y est également évoquée. A terme, ce serait près d’un milliard d’économie en deux ans que l’opérateur compterait réaliser avec ces mesures

Bouygues Telecom, quant à lui, a annoncé en Comité central d'entreprise qui s’est tenu mardi après-midi un plan de départs volontaires portant sur 556 postes, avec pour objectif logique, «de sauvegarder la compétitivité», indique le groupe dans un communiqué. Il précise qu’il «ne pratiquera aucun licenciement dans le cadre de ce plan». Des mesures portant sur la mobilité interne et le volontariat seront mises en place.

«Bouygues Telecom avait déjà annoncé que le développement des offres « low cost » et la guerre des prix rendue possible par les conditions offertes au 4e opérateur conduiraient à une baisse de son chiffre d’affaires, une dégradation de sa rentabilité et de son cash flow alors même qu’il est contraint de poursuivre un haut niveau d’investissements pour adapter son réseau aux nouvelles technologies», souligne le groupe dans un communiqué, pointant du doigt publiquement Free.

SFR et Bouygues Telecom comptent à ce jour presque 10 000 employés chacun.