Les données sur mobiles ne sont plus si privées
Que ce soit pour des raisons judiciaires ou simplement à cause d'applications mobiles trop curieuses les données sur les téléphones mobiles ne sont plus si privées que ça.
Que ce soit pour des raisons judiciaires ou simplement à cause d'applications mobiles trop curieuses les données sur les téléphones mobiles ne sont plus si privées que ça. Ainsi, aux Etats-Unis, les opérateurs téléphoniques ont répondu à 1,3 millions de requêtes pour accéder aux informations sur leurs clients de la part des différents services de police du pays. Ces requêtes concernent non seulement la liste des appels passés et reçus par les téléphones, les « fadettes », mais également des localisation par GPS des puces. A titre de comparaison, en France, Orange estimait fournir 10 000 à 15 000 « fadettes » par mois à la justice en 2011.
Mais il n'est pas nécessaire d'avoir maille à partir avec la justice pour voir ses données dans la nature. Ainsi, selon le spécialiste de la sécurité Lookout, des applications sur mobiles financées par la publicité remontent des données personnelles en provenance de plus de 80 millions de téléphones portables à l'insu de leurs utilisateurs : liste d'appels, carnet d'adresses. "Les réseaux de publicités agressives posent un problème plus important que les logiciels malveillants. C'est à ce jour, dans la téléphonie mobile, le problème le plus fréquent en matière de vie privée", déclare Kevin Mahaffey, cofondateur et responsable technologique chez LookOut. La société s'est en revanche refusé à nommer les éditeurs les plus curieux.