Nouvelle passe d’armes médiatique entre RIM et l’Inde
La polémique rebondit.
La polémique rebondit. L’Economic Times of India affirme que RIM, le fabricant des terminaux Blackberry et éditeur des services professionnels associés, a transmis au gouvernement indien les clés de chiffrement qui lui permettraient d’intercepter et d’écouter les communications chiffrées des utilisateurs de ses services. Le tout de manière automatisée et grâce à une solution développée par Verint. Mais cela ne concernerait que les services grand public basés sur le BIS de RIM. Début novembre dernier, le canadien avait déjà fait un premier pas pour satisfaire aux exigences du gouvernement indien, en ouvrant une installation à Mumbai (Bombay) afin d’aider à la conduite des interceptions légales sur ses services grand public - y compris Messenger. Des installations qui auraient été maintenant transférées au gouvernement indien.
A la mi-février, LiveMint affirmait que les agences de sécurité indiennes avaient demandé au ministère indien des télécommunications de leur fournir une liste des entreprises locales disposant d’un Blackberry Enterprise Server (BES), afin que les agences de sécurité et de renseignement concernées puissent leur demander leurs clés de chiffrement.
Mais encore une fois, RIM assure ne pas avoir fourni aux autorités indiennes de moyens d’interception des échanges chiffrés passant par le BES.