SCO, un pas de plus vers la liquidation
Les caisses vides, SCO, connu pour avoir jeté un froid glacial sur la communauté Linux en revendiquant la paternité de certaines technologies d’UNIX, a décidé de se déclarer sous le chapitre 7 des lois régissant les banqueroutes aux Etats-Unis.
Les caisses vides, SCO, connu pour avoir jeté un froid glacial sur la communauté Linux en revendiquant la paternité de certaines technologies d’UNIX, a décidé de se déclarer sous le chapitre 7 des lois régissant les banqueroutes aux Etats-Unis. La société, qui se fait désormais appeler TSG Group, était placée sous le chapitre 11 qui encadre la cessation des paiements dans la perspective d'une éventuelle restructuration de l’entreprise et de son passif. Ce passage sous le chapitre 7 indique que la société n’a plus les moyens de payer ses créditeurs et n’a plus d’autre choix que de prononcer une liquidation. Sans substance ni activité, impossible de se redresser en somme.
Toutefois, comme l’indique le document mentionnant l’ouverture de la procédure - publié par nos confrères de Groklaw -, SCO, ainsi que l’administrateur, estiment que même si le seul vrai actif restant dans le groupe, est un procès latent contre IBM, «il en va de l’intérêt des créanciers de poursuivre les procédures judiciaires en cours» contre Big Blue. Groklaw tient toutefois à nuancer, et explique ainsi que cette mise sous le chapitre 7 délivre ainsi SCO des frais d’administration nécessaires à relever la société sous le cahpitre 11. Mais les caisses vides de celle-ci devraient rapidement éteindre les ambitions juridiques de SCO, note encore notre confrère.
SCO a mené sans relâche une croisade contre Novell et IBM depuis les années 2000, cherchant à obtenir les droits de paternité de technologies dans UNIX - qu’il estime violées dans Linux. Suite à une décision de justice à faveur de Novell, la société s’est placée sous le chapitre 11 en 2007. Après plusieurs passes d’armes juridiques, un juge ferma le dossier Novell en 2010.