Un analyste d'UBS invite HP à se séparer de ses PC
On se rappelle la décision très polémique de Leo Apotheker, alors patron d'HP, de se séparer ou de filialiser les activités PC du groupe.
On se rappelle la décision très polémique de Leo Apotheker, alors patron d'HP, de se séparer ou de filialiser les activités PC du groupe. Cette décision avait été rejetée par Meg Whitman, qui en prenant les rênes de la société avait rassuré l'écosystème HP, qui s’étonnait de voir le groupe n°1 des PC se séparer d'une activité "historique" rentable et pesant une bonne part de son chiffre d'affaires.
Cela n'empêche pas aujourd'hui Steven Milunovich, un ex-analyste phare de Merrill Lynch (avalé par Bank of America après la crise des subprimes) aujourd'hui chez UBS Investment Research, de conseiller de nouveau à HP de se séparer de ces activités PC, comme le rapportent nos confrères britanniques de Channelregister.
Milunovich reproche au groupe dirigé par Meg Whitman, son manque de spécialisation dans les services (et notamment dans le cloud) et dans le monde de l’entreprise, citant en contre-exemples les stratégies d'IBM et EMC dans ces secteurs. Il critique aussi l’absence d'une stratégie cohérente en matière de tablettes et de smartphones dans le secteur du grand public (comme quoi on peut être analyste et ne pas être à une contradiction près).
Pour lui, les PC, qui ont fusionné avec les activités imprimantes du groupe en mars dernier, n’ont plus rien à faire dans HP. Le groupe doit se concentrer sur les segments des entreprises et des services afin de simplifier la stratégie et de clarifier le message d'HP vis à vis du monde de l'IT, souligne-t-il encore. Tout celà a bien sûr pour objectif de permettre à HP de se concentrer sur des marchés à plus fortes marges, mais aussi de simplifier son management. Milunovich estime ainsi trop compliqué de gérer tant d'activités différentes au sein d'un même groupe. Peut-être ne connait-il pas des sociétés comme Siemens, Schneider, General Electric ou Hitachi.