LibreOffice : la Document Foundation structure les processus de correction de bugs critiques
De plus en plus populaire, et notamment dans les entreprises, la suite bureautique LibreOffice doit un peu plus structurer les développements de ses mises à jour.
De plus en plus populaire, et notamment dans les entreprises, la suite bureautique LibreOffice doit un peu plus structurer les développements de ses mises à jour. The Document Foundation, en charge de la suite Open Source, a inauguré un programme baptisé LibreOffice HardHacks, dont l’objectif est de prioriser les développements en identifiant clairement les bugs à corriger en urgence, puis en répartissant les tâches curatrices.
D'un point de vue global, il s’agit d’améliorer l’interaction entre les équipes développement et qualité, indique Bjoern Michaelsen, employé par Canonical pour s’occuper des versions de LibreOffice pour Ubuntu et membre du comité technologie de la Document Foundation (Engineering Steering Committee). D’un point de vue pratique, il s’agit surtout de maintenir le degré de priorisation des bugs importants. «Le but de HardHacks est de garder à l’esprit que ces bugs critiques ont une priorité élevée de développement et d’avoir une forme de retour qualifié, dans une période donnée», écrit-il
Concrètement, l’équipe qualité (QA - Quality Assurance) identifie toutes les deux semaines les 5 bugs les plus critiques qui nécessitent une intervention . Les bugs ainsi identifiés doivent être classés dans les bugs les plus sérieux, commente Bjoern Michaelsen et être documentés. Une fois identifiés, ils sont transmis aux développeurs qui ont une semaine pour trouver un élément de réponse.
HardHacks suit la mise en place du programme LibreOffice EasyHack dont l’objectif est d’encourager les développeurs à corriger des bugs mineurs, faciles à développer.