Oracle interdit le SAV à son ex-partenaire CedarCrestone
Quand on divorce d'Oracle, la séparation doit être franche et nette.
Quand on divorce d'Oracle, la séparation doit être franche et nette. C'est ce que risque d'apprendre douloureusement CedarCrestone, qui fut un partenaire d'Oracle pendant sept ans. Celui-ci est en effet accusé et poursuivi judiciairement par l'éditeur pour avoir fourni un support tiers sur des applications Oracle en utilisant des méthodes illégales. Plus précisément, Oracle estime que CedarCrestone s'est procuré et a fourni à ses clients des mises à jour non autorisées d'Oracle en se servant de ses identifiants d'accès en tant que partenaire.
C'est exactement la même accusation qu'avait porté Oracle contre SAP, Tomorrow Now et Rimini Street. SAP et sa filiale Tomorrow Now ont d'ailleurs été condamnés à une amende de 1,3 milliard de dollars en première instance en 2010, avant que la somme ne soit rabaissé à 272 millions de dollars. Et qu'Oracle ne fasse appel tout récemment.