Antitrust : Microsoft reçoit le soutien de son traditionnel allié
Dans le cadre de l'affaire antitrust qui oppose Microsoft à la Commission européenne, la puissante association américaine ACT (Association for Competitive Technology) a vu sa proposition d'intervenir en tant que tierce partie pour soutenir Microsoft acceptée par Bruxelles.
Dans le cadre de l'affaire antitrust qui oppose Microsoft à la Commission européenne, la puissante association américaine ACT (Association for Competitive Technology) a vu sa proposition d'intervenir en tant que tierce partie pour soutenir Microsoft acceptée par Bruxelles.
A la suite d'une plainte déposée par Opera Software, qui édite le navigateur Opera, Bruxelles a expédié en janvier dernier une lettre de grief à Microsoft lui demandant de s'expliquer sur les liens qui unissent Internet Explorer, le navigateur de la marque, à Windows. Depuis le front anti-Microsoft s'est organisé. Et, composé d'Opera et de Mozilla notamment, il a reçu le soutien le 16 avril dernier du groupe baptisé ECIS (European Committee for Interoperable Systems), qui compte parmi ses membres Oracle , IBM et Sun.
Microsoft, qui avait jusqu'à demain pour formuler une réponse à Bruxelles, s'est vu octroyer un report jusqu'au 28 avril. Date à laquelle ACT pourra se ranger à ses côté et plaider en sa faveur. ACT, qui regroupe Microsoft, Oracle – qui, rappelons-le, fait partie de ECIS -, et une douzaine d'éditeurs, estime que les attaques de Bruxelles sont « surréalistes ». Ses arguments : IE ne détient pas le monopole en Europe.
ACT avait déjà soutenu Microsoft en tant que tierce partie dans le procès qui l'opposait à la Commission pour violation des lois antitrust en 2004. Au terme duquel Redmond avait été lourdement condamné.
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