Le gouvernement lance une consultation sur l’Internet du futur
« Recueillir l’avis de l’ensemble des acteurs concernés par [le thème de l’Internet du futur] : universitaires, chercheurs, grandes entreprises, PME, société civile… » C’est la volonté affichée du gouvernement avec son invitation à une consultation publique sur l’Internet de demain.
« Recueillir l’avis de l’ensemble des acteurs concernés par [le thème de l’Internet du futur] : universitaires, chercheurs, grandes entreprises, PME, société civile… » C’est la volonté affichée du gouvernement avec son invitation à une consultation publique sur l’Internet de demain. Le tout sous l’égide conjointe de Valérie Pécresse, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Luc Chatel, Secrétaire d’Etat à l’Industrie et la Communication, et Nathalie Kosciusko-Morizet, Secrétaire d’Etat à l’Economie numérique.
Dans un communiqué, le gouvernement précise vouloir identifier les thématiques relatives à ce concept d’Internet du futur et évoque, pêle-mêle, « technologies du cœur de réseau, réseaux d’accès, réseaux spontanés, Internet des objets, contenus, usages et services… ». Sécurité et qualité de service sont notamment mises en exergue.
Une initiative ambitieuse, de par l’étendue des sujets concernés, qui risque de soulever de nombreuses interrogations, sinon des suspicions, après le feuilleton Hadopi et le projet Loppsi. Alors que ce dernier s’annonce comme une nouvelle étape du verrouillage du Web par le gouvernement français, celui-ci, dans le communiqué annonçant sa consultation publique sur l’Internet du futur, explique que « ces évolutions devront aussi préserver les principes fondamentaux de neutralité, d’ouverture et d’interopérabilité qui ont permis à Internet de devenir le principal réseau d’échange d’information ». Une aimable déclaration d’intention suffisante pour rassurer un écosystème qui s’est construit, jusqu’ici, avec une intervention réduite des Etats ?
La consultation est ouverte, en ligne, jusqu’au 13 juillet 2009.