STMicro : grève à Rousset, débrayage à Crolles et interpellation du gouvernement
Grande tension sur les différents sites de STMicro en France.
Grande tension sur les différents sites de STMicro en France. Depuis hier, une partie des salariés du site industriel de Rousset sont en grève. Alors que le groupe vient d’annoncer 1 200 licenciements supplémentaires dans sa filiale ST-Ericsson, la coentreprise réalisée en août 2008 et détenue à 50/50 par Ericsson Mobile Platforms et ST-NXP Wireless, le site de Rousset connaît… une embellie des commandes ! Du coup, la direction a mis provisoirement entre parenthèses – sur les sites de Rousset et de Crolles - le programme de chômage partiel initié dès la fin décembre et accentué en février. Mais, selon la CGT, ce dernier s’est doublé du renvoi de la quasi totalité des intérimaires et des salariés en CDD. Du coup, selon le syndicat, « les salariés se retrouvent sous-pression. On leur demande même de faire des heures supplémentaires... » A Crolles, la CGT prévoit des débrayages.
Autre fait du jour concernant les salariés de l'industriel : la section CGT de STMicro Grenoble a décidé de remettre ce jour – jeudi 28 - à 14H à la préfecture « une motion interpellant le gouvernement sur son attitude vis-à-vis des projets de suppression d'emplois à STEricsson, avant le Comité Central d'Entreprise du 4 juin ». Ce dernier devrait notamment permettre d’y voir plus clair dans la mise en œuvre du plan de suppression de postes. En sensibilisant le préfet de l’Isère, la CGT souhaite visiblement rappeler l’Etat à son rôle d’actionnaire de référence du groupe – conjointement avec l’Etat italien.
Pour approfondir sur Opérateurs et intégrateurs réseaux
-
Nano 2017 : un programme de 3,5 Md€, dont 600 M€ publics, pour les semi-conducteurs en France
-
Didier Lamouche nommé directeur général d’Oberthur Technologies
-
ST-Ericsson : les maisons mères sonnent le démantèlement et les licenciements
-
GlobalFoundries : l'Europe n'en fait pas assez en matière d'aides à l'industrie