MySpace en perte de vitesse licencie 30% de ses effectifs
Les temps sont durs pour le web 2.0 qui subit également les affres de la crise.
Les temps sont durs pour le web 2.0 qui subit également les affres de la crise. MySpace annonce la suppression de 30% de ses effectifs, soit 500 postes. Une décision attendue depuis la reprise en main du service de partage et de pages perso dynamiques par News Corp, sa maison mère. En avril, Chris DeWolfe, patron historique de MySpace depuis le lancement en 2003, Tom Anderson (président) et Aber Whitcomb, en charge des développements technologiques, avaient quitté le groupe.
News Corp n’a jamais vraiment réussi à trouver un modèle économique pour le service. Pis, pionnier des outils sociaux, MySpace s’est vu dépasser en deux ans par les phénomènes Facebook et Twitter. Pour la première fois au mois de mai, ComScore a recensé plus d’utilisateurs sur Facebook (70,278 millions de visiteurs uniques) que sur MySpace (70,237 millions). A l’échelle mondiale, le dépassement s’était produit en décembre 2008 et s’est très largement confirmé depuis. Facebook revendique 307 millions de visiteurs uniques dans le monde en mai contre 123 millions pour MySpace.