Altran supprime 500 postes supplémentaires
Bénéficiaire quoiqu’en net recul, Altran entend cependant répercuter sur ses effectifs la crise que traverse le secteur automobile.
Bénéficiaire quoiqu’en net recul, Altran entend cependant répercuter sur ses effectifs la crise que traverse le secteur automobile. Un secteur pour lequel la société de conseil technologique intervient dans le cadre de contrats d’externalisation de la R&D. D’après un communiqué, le groupe prévoit la suppression de 500 postes et compte pour cela sur les départs volontaires. Des discussions seront entamées fin août avec les syndicats pour fixer les modalités de ce plan.
Ces 500 départs s’ajoutent aux 500 autres déjà enregistrés au cours des trois premiers mois de l’année, des dégraissages eux aussi essentiellement liés à la crise automobile. Ce secteur représente plus de 10 % de l’activité d’Altran, et ce dernier n’avait pas hésité à évoquer l’éventualité d’un recours au chômage partiel lors de la présentation – en mars – de ses résultats annuels 2008.
Reste qu’entre la jurisprudence Alten – un concurrent qui s’est vu empêché de recourir au chômage partiel par la direction du travail – et les échecs répétés des négociations sur ce sujet dans la branche Syntec, Altran a décidé d’opter pour des solutions plus radicales.