En faillite, Nortel cède sa téléphonie mobile à Nokia Siemens Networks
Comme nous l'avions laissé entendre en mars et avril derniers dans deux artciles publiés sur le MagIT (Nortel : le scénario de la vente par appartements se précise et NSN lorgne sur la téléphonie mobile de Nortel), l'équipementier télécom canadien Nortel Networks Corporation a confirmé aujourd'hui le projet de vente de ses actifs en matière de teléphonie mobile CDMA et LTE à Nokia Siemens Networks pour 650 M$. L'accord devrait permettre à NSN de se renforcer sur le marché du CDMA (et notamment auprès de Verizon Wireless) mais surtout de récupérer les technologies LTE de Nortel.
Comme nous l'avions laissé entendre en mars et avril derniers dans deux artciles publiés sur le MagIT (Nortel : le scénario de la vente par appartements se précise et NSN lorgne sur la téléphonie mobile de Nortel), l'équipementier télécom canadien Nortel Networks Corporation a confirmé aujourd'hui le projet de vente de ses actifs en matière de teléphonie mobile CDMA et LTE à Nokia Siemens Networks pour 650 M$. L'accord devrait permettre à NSN de se renforcer sur le marché du CDMA (et notamment auprès de Verizon Wireless) mais surtout de récupérer les technologies LTE de Nortel.
Dans le cadre de loi sur les faillites US, l'accord noué avec NSN devrait servir de prétexte au lancement d'une procédure de vente aux enchères. Si aucun acheteur ne se présente avec une offre meilleure que celle de NSN, ce dernier emportera la mise. L'accord noué entre les deux équipementiers prévoit que la cession devrait s'accompagner du transfert d'au moins 2500 salaris de Nortel vers NSN. Selon le Canadien, ce chiffre représnete une part significative des salariés de cette activité.
Nortel confirme aussi être en discussions avancées avec d'autres constructeurs pour la vente de ses autres activités, ce qui confirme l'hypothèse d'un démantèlement complet de la société. Nortel a d'ailleurs indiqué qu'il prévoit de retirer ses actions du marché boursier canadien et qu'il estime que les opérations en cours dans le cadre de la loi sur les faillites devrait retirer toute valeur à ses actions.
Rappelons que la justice française a récemment prononcé la liquidation judiciaire de Nortel Networks SA la filiale française du constructeur. En l'absence de repreneur, cette procédure menace 700 emplois. Notons au passage que l'organisation capitalistique de Nortel en France faisait que 3 sociétés portaient, en fait, la marque Nortel dans l'hexagone. Leur organisation visait clairement à minimiser l'impact fiscal de leurs activités et à maximiser les flux de capitaux vers la maison mère. Un classique des mécanos mis en place par les grandes sociétés multinationales, qui ne rend pas très simple les recours des salariés, ces structures étant pour l'essentiel dépourvues de vrais actifs...
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