Chômage partiel : Syntec-Ingénierie signe une convention avec l'Etat
Syntec-Ingénierie, le syndicat professionnel des sociétés d'assistance ou d'études techniques, d'ingénierie, de conseil en technologie, de contrôle ou d'inspection, annonce la signature d'une convention avec l'Etat portant sur le chômage partiel.
Syntec-Ingénierie, le syndicat professionnel des sociétés d'assistance ou d'études techniques, d'ingénierie, de conseil en technologie, de contrôle ou d'inspection, annonce la signature d'une convention avec l'Etat portant sur le chômage partiel. Cette convention porte sur le dispositif de l'APLD (Activité partielle de longue durée), permettant aux entreprises de percevoir une aide afin d'indemniser des salariés en chômage partiel à hauteur de 75 % de leur salaire (et non 60 %). En contrepartie, lesdites entreprises s'engagent "au maintien de l’emploi pour une durée égale au double de celle du chômage partiel", précise le syndicat professionnel dans un communiqué.
Si cette convention, signée début juillet pour un an, facilite l'accès des adhérents de Syntec Ingénierie à l'APLD, elle ne règle pas la question de l'accès de ces sociétés au chômage partiel lui-même. Rappelons que si certaines sociétés de R&D externalisée ont obtenu des mesures de ce type, des directions départementales du travail en ont retoqué d'autres, comme Alten. L'accord de branche sur l'application du chômage partiel, que tentent de négocier la fédération Syntec et les organisations syndicales, paraît lui au point mort. Comme nous le révélions en exclusivité à la mi-juin, la dernière réunion en date sur le sujet s'est soldée sur un constat de désaccord.