Manifestation des grévistes de Nortel Networks devant le siège parisien d’Ernst & Young
La grogne continue chez Nortel Networks.
La grogne continue chez Nortel Networks. Les grévistes prévoient de se rendre ce vendredi après-midi à la Défense, devant le siège du cabinet Ernst & Young pour manifester et faire entendre leurs revendications. Une centaine de personnes sont attendues.
Le cabinet Ernst & Young est au centre du conflit social chez Nortel Networks. Son entité britannique a en effet été désignée par la direction de l’équipementier canadien pour piloter la procédure de faillite pour l’ensemble de l’Europe.
Placé sous la protection de la loi canadienne sur les faillites depuis janvier dernier, Nortel a en effet ouvert, sur le Vieux Continent, une procédure d’insolvabilité intracommunautaire lui permettant de piloter la restructuration de ses 17 filiales locales à partir d’un unique pays.
Ce mercredi 8 juillet, les salariés grévistes de Nortel Networks SA, réunis au sein d'un collectif, avaient réclamé leur entrée à la table des négociations dans le cadre du plan social en cours de préparation. Une entrée alors refusée par le comité d'entreprise ainsi que par l'administrateur judiciaire comme vous pouvez l'entendre ci-dessous :
Le feuilleton Nortel sur leMagIT :
11 décembre 2008 - Nortel étudierait l'éventualité d'un dépôt de bilan
14 janvier 2009 - Frappé par la crise, Nortel s'est éteint à 113 ans
13 mars 2009 - Nortel : le scénario de la vente par appartements se précise
30 avril 2009 - Nortel : 500 licenciements chez l'équipementier en faillite
25 mai 2009 - Nortel France s'achemine vers une liquidation
28 mai - 2009 - L'activité R&D de Nortel France en liquidation judiciaire
22 juin 2009 - En faillite, Nortel cède sa téléphonie mobile à Nokia Siemens Networks
26 juin - Le démantèlement de Nortel menace le partenariat avec Microsoft
6 juillet – Grève générale chez Nortel Networks SA à partir du 7 juillet
7 juillet – Nortel Networks : “on demande des mesures d’accompagnement dignes de ce nom.”
8 juillet – Chez Nortel Networks, un collectif de grévistes déborde le Comité d’Entreprise