Résultats : Google au ralenti mais toujours plus profitable
Les affaires se tassent encore un peu plus pour Google.
Les affaires se tassent encore un peu plus pour Google. Après un premier trimestre qui avait généré une croissance historiquement molle de 6%, le moteur de recherche perce un nouveau plancher au 2e trimestre avec une augmentation très modeste de ses revenus à 3% pour 5,52 milliards de dollars tout de même.
Reste que les efforts d’économies adoptés pour passer la crise semble porter leurs fruits, puisque Google voit son résultat s’améliorer (+16,3%) avec un bénéfice de 1,71 milliard de dollars. Le CA organique – une fois retiré les retro-commissions liées aux publicités Google distribuées sur le réseau des affiliés – se monte à 4,07 milliards de dollars, soit un tout petit peu plus que ce qu’attendaient les analystes.
Eric Schmidt – patron du moteur – a estimé qu’il s’agissait d’un bon trimestre, eut égard aux conditions de crise que traverse le marché et qui affectent particulièrement les dépenses publicitaires.
Schmidt s’est notamment félicité de trois choses : le « retour à la table » des gros annonceurs ; la bonne tenue de la publicité traditionnelle en ligne (un segment où Google est généralement faible, le moteur étant spécialisé dans les liens sponsorisés) ; et la progression continue des revenus de YouTube, le service de vidéo encore perçu comme une source de coûts pour Google.
Pourtant, ce trimestre pourrait bien avoir été celui d’un virage important pour Google. Outre une croissance historiquement basse, le moteur a vu l’émergence de Bing – le plus sérieux concurrent auquel il ait été opposé (par Microsoft) – et s’est lancé officiellement dans la course à l’OS en présentant récemment son projet de système pour netbooks, là encore avec Microsoft en ligne de mire.