Rien n’endigue le recours à l’offshore aux Etats-Unis
En dépit des tentatives du congrès américain pour légiférer, l’hémorragie d’emplois IT aux Etats-Unis se poursuit, parallèlement à une montée du recours à l’offshore de la part des firmes américaines.
En dépit des tentatives du congrès américain pour légiférer, l’hémorragie d’emplois IT aux Etats-Unis se poursuit, parallèlement à une montée du recours à l’offshore de la part des firmes américaines. C'est en tout cas ce que rapporte Everest Group, une société de conseil spécialisée dans l’externalisation, dans sa dernère étude sur le sujet. Alors qu’en 2006 les grands groupes américains et européens avaient moins de 20% de leurs effectifs IT en offshore le niveau est aujourd’hui de 30%.
Aux Etats-Unis, un projet de loi baptisé Grassley/Durbin a pour ambition de contenir ce mouvement vers l'offshore en obligeant notamment les SSII indiennes présentes sur le territoire US à augmenter le nombre de postes dévolus aux salariés américains et en limitant le nombre de visas de travail H-1B destiné aux immigrants qualifiés. La loi est qualifiée de stupide par plusieurs géants de la High-tech et surtout elle est déjà en voie de contournement par les SSII indiennes qui multiplient les implantation au Mexique. Ce pays est membre de l'accord de libre-échange Nord-américain, l'Alena (ou North American Free Trade Agreement, NAFTA), et n'est donc pas concerné par les restrictions imposées par la loi Grassley/Durbin...