La 3D (re)vient sur le web
15 ans après le décollage et la mort tout aussi rapide de VRML (Virtual Reality Modeling Langage), un langage de description d'univers 3D pour le web, et de son complément VRMLScript, une variante de Javascript optimisée pour la programmation de ces univers, une nouvelle spécification 3D pour le Web, WebGL, tente de s'imposer sur le Web.
15 ans après le décollage et la mort tout aussi rapide de VRML (Virtual Reality Modeling Langage), un langage de description d'univers 3D pour le web, et de son complément VRMLScript, une variante de Javascript optimisée pour la programmation de ces univers, une nouvelle spécification 3D pour le Web, WebGL, tente de s'imposer sur le Web. Cette fois-ci, les ambitions sont plus restreintes : Il ne s'agit plus de concevoir des mondes virtuels en 3D consultables directement depuis son navigateur, le rêve original de SGI, mais plus prosaïquement de rendre possible le pilotage d'objets 3D directement depuis le navigateur.
Le développement de la spécification WebGL est pilotée par le Khronos Group, un consortium d'éditeurs et constructeurs en charge notamment de la spécification OpenGL, mais aussi d'OpenCL. La première mouture de la spécification vient d'être présentée au salon Siggraph . Il s'agit en fait d'un jeu d'API qui fait le lien entre JavaScript et OpenGL ES 2.0 pour permettre le pilotage d'éléments 3D depuis une page web. Le tout fait usage des dernières innovations d'HTML 5 et notamment de l'élément Canvas. Du fait de son intégration avec OpenGL, WebGL devrait permettre de tirer parti des capacités d'accélération 3D des cartes graphiques modernes que ce soit sur Postes fixes, portables ou téléphones portables (la plupart des téléphones mobiles avancés, dont l'iPhone, supportent OpenGL.
Google, Opera et Mozilla figurent parmi les éditeurs travaillant sur la spécification, qui sera libre de droits. On note pour l'instant l'absence étonnante d'Apple, pourtant très impliqué dans Khronos, notamment autour d'OpenGL et OpenCL, et celle, moins étonnante de Microsoft, tout au développement de Silverlight.