Atos Origin encourage ses intercontrats à passer au temps partiel
Selon la CFDT d'Atos Origin, la SSII encourage ses salariés en intercontrat depuis plus de 3 semaines à signer un avenant à leur contrat de travail pour passer à temps partiel (4/5ème).
Selon la CFDT d'Atos Origin, la SSII encourage ses salariés en intercontrat depuis plus de 3 semaines à signer un avenant à leur contrat de travail pour passer à temps partiel (4/5ème). Ce temps partiel serait conclu pour une durée de 6 mois et compensé par une prime de 10 % visant à compenser partiellement la perte de salaire.
La mesure est présentée par la société comme un moyen de préserver l'emploi, un argument que démonte le comité d'entreprise en soulignant que son impact est trop limité pour pouvoir réellement peser. Le CE explique ainsi que le gain estimé de la mesure si 20 % des salariés concernés acceptent s'élève à... 0,005% de la masse salariale annuelle.
La CFDT ne relève aucun obstacle juridique à la mesure de temps partiel. Elle note toutefois que la prime de 10 % ne permet pas, contrairement à ce qu'annonce la direction, de porter le salaire réel à 90 % du temps plein, du fait des réductions de primes de vacances, de congés payés et de RTT.
Et de conclure : "Nous pensons que cette mesure n’est pas purement financière. Elle nous semble plutôt destinée à faire intégrer aux salariés le fait qu’ils sont un coût trop important. Et, dans un deuxième temps, à les préparer à accepter demain des réductions salariales".
Rappelons qu'en mai dernier, nous révélions que Logica avait annoncé une mesure visant elle aussi les intercontrats. Ce dispositif, dit Q3, propose aux salariés en intercontrat de prendre des congés sans solde, indemnisés à hauteur de 25 % du salaire.