La fusion se concrétise : Oracle remplace HP par Sun dans une appliance de base de données
Ceux qui s'interrogeaient sur l'intérêt d'une intégration entre les offres matérielles de Sun et les logiciels d'Oracle ont reçu hier un premier élément de réponse avec l'annonce, par les deux firmes (bientôt réunies), de la version deux de l'appliance de base de données Exadata Database Machine.
Ceux qui s'interrogeaient sur l'intérêt d'une intégration entre les offres matérielles de Sun et les logiciels d'Oracle ont reçu hier un premier élément de réponse avec l'annonce, par les deux firmes (bientôt réunies), de la version deux de l'appliance de base de données Exadata Database Machine. La première mouture de cette appliance avait été conçue conjointement par Oracle et HP et avait pour but de concurrencer les offres de Teradata ou de Netezza en matière de datawarehouse. Cette fois, Sun et Oracle visent aussi le marché du transactionnel (OLTP).
Exadata v2 s'appuie sur la dernière version de la base de données d'Oracle, Oracle Database 11g Release 2, et sur des serveurs et des systèmes de stockage flash élaborés et assemblés par Sun Microsystems. Spécifiquement, l'appliance utilise des serveurs x4170 de Sun ainsi que des serveurs de stockage x4275, chacun équipé de 12 disques durs (SAS ou SATA) et de modules de cache à mémoire flash (FlashFire en langage Sun).
Vers un record de performances ?
Exadata v2 est disponible en quatre modèles (rack plein, demi-rack et quart de rack) respectivement équipés de 8 serveurs et 14 baies de stockage, 4 serveurs et 7 serveurs de stockage et 2 serveurs et 3 serveurs de stockage. Toutes ces configurations sont disponibles immédiatement. Comme dans la première mouture de l'appliance, les configurations Exadata v2 sont interconnectées par un système de connexion InfiniBand, cette fois-ci à 40 Gbit/s (InfiniBand QDR).
Selon Oracle, la nouvelle appliance est deux fois plus rapide que la première mouture conçue avec HP pour les applications de dataWarehouse, un gain de performance qui s'explique notamment par l'usage des puces Xeon Nehalem d'Intel, mais aussi par l'usage des modules de cache à mémoire flash. Aucun résultat de performances n'a pour l'instant été publié pour les applications OLTP. Il sera intéressant de voir si Oracle et Sun profiteront d'Openworld pour annoncer des résultats au benchmark TPC-C sur cette dernière itération d'Exadata. Logiquement une configuration en rack plein pourrait dépasser assez largement le record de 6 millions de tpmC établi par IBM avec son grand serveur SMP Power System p595 à base de puces Power6.