Intel reprendrait des pans de Freescale à Toulouse
Alors que le secteur des semi-conducteurs traverse une passe difficile (avec son cortège de plans sociaux ou de fermeture de sites, comme celui de Wipro à Sophia-Antipolis), Intel vient donner une lueur d'espoir à cette industrie.
Alors que le secteur des semi-conducteurs traverse une passe difficile (avec son cortège de plans sociaux ou de fermeture de sites, comme celui de Wipro à Sophia-Antipolis), Intel vient donner une lueur d'espoir à cette industrie. Selon le quotidien La Dépêche du midi, qui cite des sources au comité d'entreprise, Intel aurait décidé de reprendre la division téléphonie mobile du fabricant de puces Freescale. Une décision qui apporte une lueur d'espoir au site toulousain de l'ex Motorola Semiconducteurs, indépendant (sous le nom de Freescale donc) depuis 2004.
L'implantation toulousaine de l'industriel texan, qui emploie 1 900 salariés dont 700 cadres et ingénieurs, est en effet touchée par un plan social prévoyant la suppression de 236 postes dans la division téléphonie mobile. L'offre de reprise d'Intel permettrait, selon la Dépêche, "de sauver 51 emplois dans un premier temps". Pour le quotidien, le géant pourrait également monter en charge assez rapidement et conserver, in fine, plus de salariés.
Ce plan de reprise ne concerne toutefois pas l'activité de production de Freescale, également sise à Toulouse (et employant 800 personnes). Pour cette dernière, le fabricant de semi-conducteurs a annoncé la fermeture du site d'ici à 2011.
Depuis plusieurs semaines, les salariés toulousains se mobilisent contre l'ensemble de ces mesures de restructuration. Vendredi dernier, des CRS sont venus lever les barrages filtrants installés par les salariés en colère devant l'usine.