Fibre optique : l’Arcep inflige un camouflet à France Télécom
La bras de fer engagé par France Télécom avec le régulateur français du marché des télécommunications, l’Arcep, n’aura pas servi.
La bras de fer engagé par France Télécom avec le régulateur français du marché des télécommunications, l’Arcep, n’aura pas servi. L’Autorité de la concurrence vient en effet de valider le projet de l’Arcep d’obliger les opérateurs à installer plusieurs fibres optiques par logement dans les grandes agglomérations. Une architecture dite multifibre qui, selon le gendarme de la concurrence, doit offrir les « meilleures garanties » d’indépendance des acteurs et, donc, une plus grande liberté pour le consommateur.
Dans la pratique, l’opérateur principal d’un immeuble – le premier arrivé – devra poser des fibres pour ceux de ses concurrents qui en feraient la demande. Pour l’Arcep, le surcoût de cette logique serait de l’ordre de 5 % ; l’opérateur principal refacturant la pose de fibres supplémentaires à ses concurrents. Le président de France Télécom, très fortement opposé à cette mesure, en estime quant à lui le surcoût à 40 %.