Affaire Wipro-NewLogic : l'espoir renaît chez les salariés
Comme nous l'annoncions, une réunion s'est tenue ce matin en préfecture de Nice, entre les délégués de NewLogic, la filiale de Wipro basée à Sophia (61 pers.
Comme nous l'annoncions, une réunion s'est tenue ce matin en préfecture de Nice, entre les délégués de NewLogic, la filiale de Wipro basée à Sophia (61 pers.) que la firme indienne est en passe de fermer, la direction française et des interlocuteurs de différents échelons de l'administration, dont des représentants du ministre de l'Industrie venus jouer les arbitres. Rappelons que ce dernier, Christian Estrosi, s'en était violemment pris à Wipro, faisant part de son "indignation" devant la façon dont la société s'y prenait pour fermer sa filiale spécialisée dans la micro-électronique.
Fort de l'engagement pris par la direction française de mettre en œuvre un PSE exemplaire, les salariés négocient cet après-midi avec le DG France de Wipro, Christophe Martinoli. Une première car NewLogic ne dépend pas organiquement de la filiale française de la SSII. Ils n'ont en commun qu'une même maison mère. "Jusqu'alors, nous avons discuté avec notre direction indienne", explique une représentante du CE, qui parle de difficultés culturelles dans ces négociations.
Les salariés espèrent désormais obtenir des réponses à leurs questions concernant les spin-off que veulent monter les salariés (elles sont désormais trois !) et les modalités de reclassement des personnes qui ne pourront intégrer ces structures. Le CE fait état de ses espoirs et garde dans sa manche un atout : la possibilité de mobiliser, en cas de blocage, des équipes ministérielles très attentives à l'attitude de Wipro.
Signalons qu'à l'appel des salariés NewLogic, une manifestation réunissant pas loin de 500 personnes (selon les syndicalistes) s'est tenue aujourd'hui à Sophia-Antipolis, technopole durement touchée par la restructuration de plusieurs de ses fleurons.
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