Après Microsoft et Oracle, SAP lance une opération séduction sur les PME
Un (petit) pas de plus vers un changement de modèle économique pour SAP ? L’éditeur allemand de progiciels vient en tout cas d’annoncer une nouvelle approche pour les PME en temps de crise, avec la mise à disposition sans coût de licence de son outil de gestion de la relation client (CRM) pour toute acquisition de sa suite Business All-in-One ou de son ERP d’ici au 18 décembre prochain.
Un (petit) pas de plus vers un changement de modèle économique pour SAP ? L’éditeur allemand de progiciels vient en tout cas d’annoncer une nouvelle approche pour les PME en temps de crise, avec la mise à disposition sans coût de licence de son outil de gestion de la relation client (CRM) pour toute acquisition de sa suite Business All-in-One ou de son ERP d’ici au 18 décembre prochain. Une gratuité assortie de deux bémols tout de même : l’offre ne joue que pour l’achat de 15 licences et ne vaut que pour le produit, les services de maintenance applicative du CRM étant facturés.
L’opération mise en place par SAP s’inscrit dans un contexte concurrentiel renforcé sur un segment – celui de la PME – particulièrement touché par la crise. En quelques jours, Microsoft – avec une série de rachats de technologies visant à renforcer la verticalité de son offre de PGI Dynamics AX – et Oracle - qui a fait une série d’offres et mis à disposition un portail dédié – sont montés au créneau pour séduire le midmarket.
Reste qu’au delà de la recherche d’un second souffle pour la vente de licences, les trois chefs de file du PGI tentent également de circonvenir un incendie plus puissant sur leurs terres. Celui provoqué par l’émergence des offres Saas, particulièrement attractives pour les PME. Le succès de NetSuite – sur le progiciel – ou encore de Salesforce.com - sur le CRM - ne se dément pas en dépit de la crise. Très directement positionné sur les organisations de taille petite ou moyenne, les éditeurs en mode Saas arrivent à égalité devant les PME, le marché d’avenir. Nombre de PME ne sont en effet pas encore équipées et celles qui le sont vont devoir mettre à jour leurs produits rapidement.