Altran : le plan de départs volontaires annulé
Suspendu par le Tribunal de grande instance de Toulouse depuis la mi-septembre, le plan de départs volontaires mis en place par le groupe a été annulé en première instance par la même juridiction, en raison des modalités de reclassement externe jugées insuffisantes.
Suspendu par le Tribunal de grande instance de Toulouse depuis la mi-septembre, le plan de départs volontaires mis en place par le groupe a été annulé en première instance par la même juridiction, en raison des modalités de reclassement externe jugées insuffisantes.
Dans un communiqué, le groupe de conseil en technologies "rappelle que ce plan qui repose sur le volontariat a obtenu l’approbation des instances représentatives du personnel de Paris, Lyon et Sophia-Antipolis, comme du comité central d’entreprise du groupe". La société affirme avoir reçu, au 9 octobre, 528 lettres d’intention de salariés prêts à partir. Altran se réserve le droit de faire appel de cette décision, mais annonce dans le même temps son intention de réunir, dès demain, un comité d'entreprise pour discuter des mesures complémentaires demandées par le juge.
Présenté en juin dernier, ce plan de départs volontaires vise à supprimer 500 postes ; des départs à ajouter aux 500 autres déjà enregistrés au cours du premier trimestre 2009. Ces dégraissages sont essentiellement liés à la crise du secteur automobile, qui compte pour plus de 10 % de l’activité du spécialiste du conseil en technologies.