SkyRecon s’invite sur le marché de l’antivirus
Alors que les éditeurs spécialisés cherchent à renforcer leurs outils antiviraux, multipliant les fonctions complémentaires de pare-feu, de détection des intrusions, etc., SkyRecon s’est associé à Panda Software pour intégrer un moteur antivirus à sa solution StormShield de protection et de contrôle des usages du poste de travail.
La nouvelle version de StormShield, l’outil de sécurisation du poste de travail de SkyRecon intègre un moteur antiviral. Ce choix peut étonner, alors qu'une entreprise comme Ibiden, par exemple, a précisément retenu StormShield pour remplacer l’antivirus sur ses postes de travail. Ravy Truchot, PDG de SkyRecon, assure qu’Ibiden est un cas particulier : « la plupart de nos clients continuent d’utiliser un antivirus en plus de StormShield. Pour eux, il s’agit d’assurer le nettoyage du poste de travail des malicieux inactivés par notre solution. » Du coup, et alors que les principaux éditeur d’antivirus élargissent le champ d’action de leurs solutions, intégrer un outil de lutte contre le virus à StormShield paraissait « incontournable. »
Plutôt que de nouer un partenariat improbable avec l’un de ceux que SkyRecon identifie comme des concurrents – McAfee, Symantec, Trend Micro –, l’éditeur a retenu le moteur de Panda Software, « une entreprise européenne, proche de nous en matière de recherche & développement. »
La virtualisation du poste de travail n’est pas encore une menace
Mais un éditeur comme SkyRecon, focalisé sur la protection des PC, n’est-il pas menacé par la virtualisation du poste de travail, mode dans lequel le contrôle des usages n'est plus indispensable ? Pour Ravy Truchot, il s’agit clairement d’une « vraie tendance. Mais, si certains y réfléchissent, concrètement, sur le terrain, on ne sent rien dans ce sens. » Et de relever une limite à l’exercice, « les postes de travail nomades et l’accès au haut débit. »
Du coup, SkyRecon prévoit de poursuivre les évolutions de StormShield avec, en 2009, l’apport d’une fonction de DLP (prévention des fuites de données). Avec l’ambition de préserver la légèreté de son agent – en utilisant « moins de 1 % du CPU. » En revanche, rien de prévu en matière de "sandboxing" (mise en quarantaine) des applications ouvertes sur le monde extérieur, contrairement à une orientation prise, par exemple, par CheckPoint.