MAX : Adobe enrobe Flex d'une couche collaborative en nuage
A l'occasion de Max 2008, Adobe a rendu disponible la bêta publique de Cocomo, une plateforme "as a service" qui connecte Flex à une série de services hébergés d'outils collaboratifs. Un modèle inspiré du S+S de Microsoft.
Comme Microsoft. Alors que les éditeurs livrent chacun leur tour leur vision du cloud, Adobe a choisi la voie éprouvée par l'éditeur de Redmond. A l'occasion de la conférence utilisateurs Max, Adobe a inauguré la bêta publique de CoComo, une Plateforme "as-a-service" (Paas) dont le but est de greffer des services hébergés à Flex, la plate-forme de développement d'applications métier s'exécutant dans le lecteur Flash. Un modèle proche de la stratégie « Software + Services ». Mi-desktop, mi-cloud.
Le principe : héberger un panel de services liés à la collaboration et à la désormais très tendance "mise en relation" (social application) et permettre aux développeurs de les connecter à Flex dans le but de créer des applications spécifiques. Cocomo rassemble ainsi des composants Flex, un environnement de développement et une infrastructure d'hébergement de services. Cocomo pourra également être couplé à AIR (Adobe Integrated Runtime) pour développer des applications purement desktop.
VoIP, chat et webcam en live
L'ensemble de services sera hébergé sur l'infrastructure d'Acrobat.com, et donc essentiellement sur les serveurs d'Adobe. Comme Microsoft avec Azure, Adobe mise ainsi sur la vitesse de développement et la rapidité du déploiement. Des services de VoIP, de webcam en live, de chat, de tableau interactif multi-utilisateur (white board) et de partage de fichiers sont disponibles. Viennent également s'ajouter des services de gestion d'utilisateurs (rôle et permission) et un service de données.
Grosso modo, Cocomo est un ensemble de bibliothèques qui reprennent l'essentiel de Connect, une plateforme de communication Web et d'outils collaboratifs, anciennement baptisée Breeze (sous l'ère Macromedia).
Adobe n'indique pas si, à l'image de Salesforce par exemple, il compte développer une place de marché autour de sa plateforme, dans laquelle pourraient être centralisées les applications développées. Rien également sur le pricing ni sur la date de sortie.