Fort de ses bons résultats, Dassault Systèmes s’offre NetVibes
Alors que la société annonce des bons résultats, Dassault Systèmes vient de s’offrir Netvibes pour 20 millions d’euros. L’agrégateur de contenu et spécialiste des tableaux de bord rejoindra alors son offre 3D Experience aux côtés d’Exalead.
Vingt millions d’euros ! C’est selon Pierrez Chappaz, l’ex-directeur de Netvibes, la somme qu’a déboursé Dassault Systèmes pour s’offrir sa société. Celle-ci, née comme simple aggrégateur de contenu et portail personnel en 2005, est devenu un créateur de tableau de bord analytiques performant à utiliser seul ou s’intégrant dans d’autres progiciels comme ceux de Sage. Dassault Systèmes annonce qu’il intégrera Netvibes dans sa plate-forme 3D Expérience. « Il connectera l’information liée à tous les produits, services et expériences utilisateurs qu’elles viennent de sources internes ou externes, le tout en temps réel et contextualisé pour apporter une expérience plus riche et améliorer le processus de prise de décision », affirme Bernard Chalès, directeur général de Dassault Systèmes. Netvibes compte à l’heure actuelle 4 millions d’utilisateurs actifs et permet d’agreger jusqu’à 260 000 Web apps différentes, et d’y accéder à partir d’une large palette de plate-forme : ordinateurs, tablettes, smartphones (sous iOS ou Android). Comme Exalead, acheté en juin 2010, Netvibes sera accessible aux clients 3DVIA de Dassault Systèmes, mais le service devrait rester également accessible dans un usage indépendant.
Croissance du chiffre d’affaires de 14 % en 2011
Vingt millions déboursés pour acheter Netvibes, 75 millions mis sur la table pour lancer sa version du Cloud computing à la française, Dassault Systèmes ne regarde pas à la dépense en ce moment. Il faut dire que ses bons résultats 2011 l’incitent à ouvrir largement son porte-monnaie. En effet, en 2011, le chiffre d’affaires a progressé de 14 % par rapport à 2010 pour s'établir à 1 783 millions d’euros . Ce chiffres d’affaires s’explique plus particulièrement par les révenus générés par les logiciels PLM (gestion du cycle de vie produit) qui avec 1 275,9 millions d’euros ont vu leur activité croitre de 17 % par rapport en 2010. Ces logiciels se sont particulièrement bien vendus dans les secteurs industriels fétiches de Dassault, l’aéronautique et l’automobile.