Google place ses Apps sur les 90 000 postes du Groupe Roche
Nouveau contrat d’envergure pour Google en Europe avec l’annonce du prochain déploiement de la suite de communication et de collaboration du moteur – les Apps – sur les 90 000 postes de l’un des plus grand groupe pharmaceutique, présent dans 140 pays.
Un gros deal par mois. C’est le rythme effréné auquel semble se tenir Google en Europe dans sa stratégie de conquête du marché des grands comptes pour ses Apps. Après la banque basque BBVA en janvier c’est au tour du Groupe Roche, l’un des leaders mondiaux de la recherche dans le secteur de la santé, d’annoncer vouloir basculer sur l’offre en mode Saas du géant américain.
Officiellement, c’est pour mettre fin à des problèmes d’interopérabilité entre diverses plateformes de messagerie et de calendrier que le Comité Exécutif Corporate de Roche a décidé de faire passer ses 90 000 employés du groupe, sur une plateforme commune : Google Apps donc. Spécialisé dans les solutions pharmaceutiques et de diagnostique, Roche est présent dans 140 pays, notamment à travers ses équipes de recherche. Le docteur Alan Hippe, directeur financier et directeur des Systèmes d’Information du groupe, explique ainsi qu’au cours « des deux dernières années, nos deux plateformes de messagerie et de calendrier se sont souvent avérées être des obstacles pour collaborer efficacement ». De nombreuses solutions – toutes orientées vers le cloud computing et le mode Saas – ont été évaluées avant que le choix du comité exécutif ne se porte finalement sur Google.
Le mode très intégré propre aux Apps autour de fonctions de communication et de collaboration a particulièrement séduit Roche et Alan Hippe affirme avoir « été impressionné par la manière dont Google Apps permet de collaborer, avec une intégration complète de tous les outils de communication (messagerie instantanée écrite, audio et vidéo) et un vrai focus sur le social ».
Avec la solution mise en place, les employés du groupe sont censés pouvoir accéder à leurs emails et documents à partir de n’importe quel appareil connecté à Internet, sans passer par un système d’autorisation d’accès à distance comme un VPN. Pour Alan Hippe, « cela leur permettra de travailler plus facilement de chez eux et réduira le flux de demandes faites à notre équipe de support informatique ».