Symantec State of Mobility : la mobilité s’installe en entreprise
Alors que le Mobile World Congress réunira la semaine prochaine à Barcelone tout le gratin de la mobilité, Symantec s’est penché avec son étude State of Mobility 2012 sur la préparation des entreprises à la gestion des appareils mobiles et des applications qui y sont liées
Pour la version 2012 de son étude « State of Mobility », Symantec s’est plus particulièrement penché sur la façon dont les entreprises gèrent les appareils mobiles de leurs salariés, et les applications mobiles à leur disposition. Pour cela, l’éditeur a interrogée 6275 entreprises dans 43 pays différents (dont 200 en France) et toutes tailles confondues. 71 % des entreprise interrogées (et 77 % en France) ont des projets d’applications mobiles customisés et 59 % d’entre elles (61 % en France) utilisent déjà des applications métiers mobile. Même si comme le note Laurent Heslault, directeur des technologies de sécurité chez Symantec France, ces applications métiers ne sont le plus souvent que des accès à la messagerie d’entreprise ou à l’outil de gestion de la relation-client, sans concerner le plus souvent le cœur d’activité de la société. 66 % des entreprises (70 % en France) ont même des projets d’ « appstore » corporate tenant eux-mêmes compte des différents systèmes mobiles utilisés par leurs salariés (tablettes et/ou smartphones, Android ou iOS, etc).
Seuls 54 % des terminaux utilisés sont gérés par l’entreprise
Pour autant les risques ne sont pas toujours correctement évalués. Ainsi, même si 42 % des entreprises placent l’informatique mobile comme le principal facteur de risque pour leur système d’information, les risques envisagés (spams, pertes/vols de terminaux, malwares) ne sont pas forcément les plus réels. Et la réponse des entreprises est plutôt légère. 59 % d’entre elles demandent à leurs salariés d’accepter une charte de sécurité, 53 % ont un processus de vérification/sécurisation des terminaux (57 % en France), et 26 % d’entre elles interdisent l’installation de données et d’applications personnelles sur les terminaux utilisés de façon professionnel (20 % seulement en France). Un chiffre peu surprenant quand on sait que les services informatiques ne gèrent en moyenne d’une façon (en fournissant l’appareil au salarié) ou d’une autre (avec un processus d’enrôlement et de déploiement contrôlé des applications par exemple) que 54 % des terminaux mobiles utilisés dans la société. Il reste encore du chemin à parcourir avant d’avoir une politique de sécurité efficace pour le pan nomade de l’informatique d’entreprises.