Coûts de gestion : plus de 200 euros par an par PC
Une étude menée par IDC et Res Software estime les coûts de gestion d'un PC entre 205 et 240 euros par an. La moitié est imputée aux frais de personnel dédié à l'administration.
Comme plaidoyer pour la virtualisation des postes clients, rien de tel qu'une étude détaillée des coûts de gestion du parc, assistance à l'utilisateur compris. Selon l'enquête menée par IDC auprès de 150 entreprises européennes, celles-ci dépensent entre 205 et 240 euros en moyenne par poste de travail. La moitié de ce coût est imputable aux frais de personnel dédié à cette gestion en interne. Autrement dit, imputable à l'administration du parc, aux interventions sur sites, et autres impératifs de la gestion et de l'assistance au quotidien.
L'achat de licences de logiciels pèse pour 35% dans les frais de gestion, et les interventions de prestataires externes entre 15 et 20%. L'étude IDC réalisée pour RES Software (éditeur de solutions de virtualisation) constate également la nette progression de l'usage des tablettes en entreprise. Dans un cas sur dix, l'adoption de ces supports est prévue dans les trois ans à venir.
BYOD et mobilité sont les deux catalyseurs
Selon le cabinet d'analyse, la prolifération des dispositifs personnels mobiles et le développement du nomadisme (proportion croissante de personnel mobile) apportent de l'eau au moulin des tenants de la virtualisation du poste client. Et de l'automatisation des tâches répétitives qui va avec. Source potentielle d'économies considérables, tant en frais opérationnels que de gestion. Plus facile à gérer et à sécuriser qu'un parc non virtualisé, l'environnement virtualisé libère les administrateurs leur permettant d'accorder davantage d'attention et de libertés aux utilisateurs.
Pour rappel, IDC note qu'à l'origine, la virtualisation des postes clients a trouvé sa justification dans le succès de la virtualisation des serveurs. Mais là où le retour sur investissement lié aux serveurs se manifestait principalement sur la réduction des dépenses d'investissement, pour la partie postes clients, c'est surtout la simplification de certains casse-têtes, comme la sécurité, la gestion des accès, celle des sauvegardes, la gestion des incidents et pannes provoquées par les utilisateurs, qui induit une réduction des coûts. Dont acte : selon IDC, à la fin de l'année 2010, 43% des entreprises européennes adeptes de la virtualisation des serveurs étaient dores et déjà passé à la virtualisation des postes clients, et 24% des entreprises l'envisageaient pour les déploiements à venir. Moins d'une entreprise sur sept (14%) s'en désintéressait.