Le cloud computing, un gisement d’emploi pour la France selon IDC
Et si le cloud computing était également la recette miracle pour développer l’emploi dans le secteur informatique ? C’est ce que sous-entend une étude menée par IDC pour Microsoft prouvant que celui-ci pourrait générer jusqu’à 14 millions de nouveaux emplois, dont près de 190 000 en France d’ici 2015.
En 2010, certains s’inquiétaient de l’influence du cloud computing sur l’emploi en informatique du fait de la mutualisation des effectifs qu’il génère. Depuis, les demandes en compétence cloud explosent, tant dans le secteur technique que dans le marketing d’ailleurs. Et cela ne va pas s’arrêter. Selon une étude d’IDC, commanditée par Microsoft, les dépenses liées au cloud, tant privé que public, entre 2011 et 2015 vont générer 14 millions de nouveaux emplois : 6,8 millions en Chine et en Asie, 1,2 million aux Etats-Unis et au Canada, et un peu plus 189 000 en France. A terme le cloud computing devrait générer un chiffre d’affaires annuel de 1,1 trillion de dollars au niveau mondial. Pour IDC, cette répartition plus importante des emplois en Asie s’explique par le fait que, contrairement à notre vieille Europe, toutes les infrastructures IT sont à créer sur place. D’ailleurs, la volonté du gouvernement chinois de multiplier les «datacenters d’excellence », comme celui de Tanjin loué à la demande, va dans ce sens.
Le cloud, une source d’économie
Pour autant, l’importance du cloud dans les autres pays n’est pas à négliger, ne serait-ce que pour faire face à la crise économique actuelle : « les entreprises qui adoptent le cloud computing réduisent le temps et le budget dévolu à l’entretien des systèmes anciens et aux mises à jour routinières, ce qui leur permet de consacrer plus de temps et d’argent à des projets plus innovants », estime John Ganz vice président d’IDC et responsable de cette étude. De fait, ce sont surtout les medias et le secteur financier, toujours à la recherche de produits et services nouveaux pour leurs clients, qui sont les plus intéressés par le cloud. Et l’intérêt n’est pas prêt de s’éteindre. Selon une étude d’IBM, la demande en services basés dans le cloud des entreprises devrait croître de 41 % dans les trois années à venir.