Nantes Métropole consolide ses données avec Informatica
L’agglomération nantaise a décidé une vaste modernisation de son SI qui passe notamment par la mise en place d’une solution d’intégration de données avec des visées analytiques. Un chantier de rénovation – intégrant une solution Informatica - qui s’inscrit également dans l’optimisation de l’apport de l’IT aux métiers de la ville et qui comprend un volet open data.
Nantes Métropole – communauté urbaine de l’agglomération nantaise – et la ville de Nantes ont décidé de mettre en œuvre une déclinaison de la LOLF – la loi organique relative aux lois de finance qui est l’un des principaux piliers de la modernisation de la gestion de l’Etat – en s’appuyant sur une solution d’Informatica mise en œuvre par Logica. Il s’agissait de moderniser le système de gestion de la sixième commune la plus peuplée en France avec près de 290 000 habitants (l’agglomération compte au total 24 communes pour 590 000 habitants) tout en le dotant d’outils d’intégration de données à dimension décisionnelle afin d’optimiser le pilotage des finances et des projets de la ville.
Nantes Métropole a commencé par lancer un appel d’offre au premier semestre 2010 et fini par choisir la solution Informatica proposée par l’intégrateur Logica pour la gestion des flux de données, « notamment pour son aspect ouvert, paramétrable et clé en main ».
Dans un premier temps, c’est la Ville de Nantes qui a essuyé les plâtres avec une phase d’expérimentation sur un périmètre réduit dans le but de produire des indicateurs clés pour le pilotage. Le projet visait à réconcilier le monde RH, qui possédait de nombreuses informations sur les agents et leur coût, et le monde de la gestion financière où l’exécution de la masse salariale était très globalisée. Cette approche analytique permet notamment désormais à la Ville de Nantes de disposer aujourd’hui du coût complet d’un programme ainsi que d’une cartographie précise, catégorie par catégorie, des agents contribuant à chaque programme.
L’an passé, en 2011, ce fut au tour de la Direction Générale de Nantes Métropole d’entériner la méthodologie et le choix de la plate-forme Informatica, et la Communauté Urbaine a alors engagé une deuxième phase consistant à étendre la démarche à d’autres secteurs.
Cette nouvelle phase comporte toute une série de projets où l’intégration de données joue un rôle essentiel. Il s’agit par exemple de l’observatoire RH qui fournira des indicateurs variés notamment sur les plans de carrière ou l’évolution des salaires. Autre application : Nantes Métropole s’appuie également sur Informatica pour son service de surveillance permanent des réseaux métropolitains. Ce service intervient chaque fois qu’un incident ou un dysfonctionnement (une rupture de canalisation par exemple) est signalé et prépare les interventions sur le terrain.
Au-delà des fonctionnalités d’intégration de données employées pour ces applications décisionnelles, Nantes Métropole va utiliser les capacités temps réel d’Informatica pour synchroniser sa base de données RH et son référentiel d’identités. « Il s’agit de gérer environ 10 000 identités numériques en lien continu avec les arrivées et départs de 7 500 agents ».
« Nous avons fait le choix de l’ouverture avec une plate-forme dont les fonctionnalités étendues répondent à nos besoins au-delà du seul décisionnel. Informatica a une vision des problématiques de traitement de données qui correspond aux réalités que nous rencontrons et sait traduire cette vision en fonctionnalités intégrées et prêtes à l’emploi, comme en témoigne ses solutions récentes pour les big data », explique Erik Vandenbulcke, responsable du domaine Ressources, direction Études et Applications, Département général des ressources numériques.
En 2012 et pour les années à venir, l’approche analytique d’observatoires (RH, etc.) initialement appliquée à la Ville de Nantes va être élargie à d’autres domaines et appliquée à Nantes Métropole. La ville a également prévu de mettre l’accent sur l’e-data et d’augmenter le nombre de démarches administratives et générales disponibles en ligne. De même, la ville de Nantes a récemment pris la décision d’ouvrir ses données au public – dans un mouvement rappelant l’Open data promu par le gouvernement. Une initiative qui vise à accélérer la construction de référentiels de données, laquelle s’inscrit aussi dans la logique d’urbanisation des systèmes d’information du schéma directeur de la communauté.