EMC World 2012 : EMC annonce le rachat de Syncplicity, une alternative à Dropbox
Le n°1 mondial du stockage vient de racheter Syncplicity, un fournisseur de solutions de synchronisation et de partage de fichiers basé à Menlo Park, en Californie. L'objectif d'EMC est d'intégrer des capacités de "dropbox d'entreprise" à son offre de gestion de contenus Documentum.
EMC a profité hier de sa conférence EMC World 2012, pour annoncer l’acquisition de Syncplicity, une société basée à Menlo Park, en Californie qui a développé une solution de synchronisation de fichiers en nuage. La technologie de Syncplicity, permet à des utilisateurs individuels et à des entreprises de disposer de capacités de synchronisation et de partage de fichiers entre de multiples terminaux, à la DropBox. Elle est aujourd'hui commercialisée sous la forme d'un service en nuage proposé en version gratuite, personnelle et entreprise (avec des quotas de 2 Go, 50 Go et illimité).
Syncplicity se distingue de ses concurrents par ses fonctions avancées d’authentification, d’administration, de sécurité et d’audit. La solution de synchronisation supporte ainsi l’authentification via Active Directory, OpenID ou SAML, permet la définition de politiques de gestion d’information et de terminaux, supporte l’effacement à distance des données sur les terminaux nomades (en cas de vol par exemple) et dispose de fonctions avancées de reporting.
EMC entend intégrer les technologies de Syncplicity au portefeuille de sa division Information Intelligence, qui comprend notamment la solution de gestion de contenus Documentum. Une question se pose toutefois à l’annonce du rachat par EMC. Sa filiale de virtualisation, VMware, développe de son côté le « projet Octopus », une technologie de synchronisation et de partage de fichiers censée être intégrée à Zimbra et VMware View et positionnée, elle aussi, comme une alternative de classe « entreprise » à DropBox (notamment du fait de ses capacités de gouvernance). Certes, VMware est officiellement une filiale indépendante. Certes le « projet Octopus » est essentiellement positionné comme une technologie de cloud privé, alors que le Service de Syncplicity est public. Mais on peut se demander si cela fait sens pour le groupe de disposer de deux technologies différentes pour remplir le même besoin…