Les TIC estampillées grand défi de la recherche par Valérie Pécresse
Après avoir réformé le secteur de la recherche sous la pression d’un CNRS pas décidé à se laisser dicter sa loi, Valérie Pécresse, ministre de la Recherche, s’attaque désormais au fond et a présenté le 21 août en conseil des ministres une note sur la "stratégie nationale de recherche et d'innovation".
Après avoir réformé le secteur de la recherche sous la pression d’un CNRS pas décidé à se laisser dicter sa loi, Valérie Pécresse, ministre de la Recherche, s’attaque désormais au fond et a présenté le 21 août en conseil des ministres une note sur la "stratégie nationale de recherche et d'innovation".
Il s’agit de définir les priorités de la recherche - désormais réorganisée – à l’horizon 2012. Et visiblement pas question de réitérer les erreurs du printemps où le CNRS avaient dénoncé un manque de concertation et une parodie de décision collégiale. A cette époque le projet avait été présenté comme acté dans la presse avant même d’avoir été finalisé et validé en conseil d’administration du CNRS.
La ministre change donc son fusil d’épaule et prévoierait – selon Le Monde – une concertation organisée dans un premier temps autour d’un petit comité rassemblant une dizaine de personnalités. A charge pour lui de travailler sur ce qui a été défini comme « grands défis » de la recherche française au niveau sociétal, scientifique, organisationnel et technologique, avec à ce niveau une part importante accordée aux technologies de l’information. Ensuite le rapport de cette énième structure sera soumis au Haut conseil de la science et de la technologie. Créé en septembre 2006 sous le gouvernement Villepin, il a pour objectif de mettre en cohérence la politique nationale de la recherche et de contribuer à la rénovation du système français. Un peu comme le futur comité de personnalités en somme…
A la fin de ce processus de travail au sommet, Valérie Pécresse prévoit, toujours selon Le Monde, d’organiser une vaste concertation d’octobre 2008 à mars 2009 "associant toutes les parties prenantes, communauté scientifique, milieux économiques, associations". Et l’exercice est censé se répéter tous les quatre ans.