Le W3C ne suffit plus
Sir Tim Berners-Lee, inventeur du Web, vient de créer la W3, une fondation à la frontière entre l’humanitaire et le technologique.
Sir Tim Berners-Lee, inventeur du Web, vient de créer la W3, une fondation à la frontière entre l’humanitaire et le technologique. La mission de la fondation s’articule en effet autour de trois axes : faire avancer un Web libre et ouvert ; étendre les capacités et la robustesse du Web ; apporter les bénéfices du Web à tous les habitants de la planète.
Dans un communiqué, Sir Tim Berners-Lee précise que sa fondation « entend permettre aux personnes de partager le savoir, d’accéder à des services, de faire du commerce, de participer à la gouvernance et de communiquer de manière créative », en s’appuyant sur « la recherche et le développement technologique. »
Pour l’heure, la fondation W3 bénéficie d’un budget de 5 M$ sur cinq ans apporté par Knight, une fondation dont l’ambition est d’assurer à chacun l’accès à l’information dont il a besoin pour faire vivre la démocratie.
Mais Tim Berners-Lee est aussi directeur du W3C (World Wide Web Consortium) et co-directeur du WSRI (Web Science Research Initiative). Dans un communiqué, il explique, non pas que ces deux organismes ne sont pas suffisants, mais que la fondation W3 aura « une position unique pour améliorer le Web en associant au processus les communautés, les gouvernements, les ONG et autres actionnaires qui voient le Web comme un instrument de créativité, de collaboration et de communication. » Avec un axe de développement privilégié : les laissés pour compte du numérique.
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