Bruxelles enquête aussi sur l’accord Google / Yahoo
Encore un coup porté à l’accord entre Google et Yahoo.
Encore un coup porté à l’accord entre Google et Yahoo. Cette fois, c’est au tour de la Commission européenne de déclarer vouloir enquêter formellement sur les risques que cet accord de distribution publicitaire fait courir à la concurrence. Une question non avenue selon Google, qui n’a pas tardé à réagir en affirmant que l’accord conclu ne concernait que le marché américain. Reste que le moteur affirme dans le même temps vouloir collaborer avec les autorités de Bruxelles. S'il veut satisfaire toutes les instances devenus méfiantes, il va d’ailleurs lui falloir embaucher…
Après le ministère américain de la justice, qui s'était ému dès l’annonce de l’accord au printemps dernier, ce sont pas moins de 11 états américains qui ont décidé de mettre leurs plus fins limiers sur le coup. Il y a quelques jours, c’était au tour des annonceurs américains – concernés au premier chef - de publier une lettre à destination du DoJ dans laquelle ils exprimaient leur crainte de voir Google contrôler une part trop importante du gâteau publicitaire en ligne, en tout cas concernant le marché des liens sponsorisés.
Outre la Commission européenne, l’association mondiale des éditeurs de journaux (l’AMJ qui représente 77 associations nationales et 18 000 journaux dans le monde) vient à son tour de demander aux autorités européennes, canadiennes et américaines de bloquer un accord qui – selon eux - aurait un "impact négatif" à la fois sur les recettes publicitaires que les deux partenaires rapportent aux journaux en ligne et sur le coût de la publicité payante sur les moteurs de recherche.