Les MVNO, parents pauvres de la téléphonie mobile
Les opérateurs mobiles virtuels ont-ils un avenir en France ? C’est, indirectement, la question que pose le collectif Libre Choix dans une lettre ouverte publiée sur son site Web.
Les opérateurs mobiles virtuels ont-ils un avenir en France ? C’est, indirectement, la question que pose le collectif Libre Choix dans une lettre ouverte publiée sur son site Web. Apparemment hétéroclite, le collectif Libre Choix regroupe Adrexo, Altergaz, Gaz de Paris, Ipnotic Telecom, Poweo et Tele2 Mobile, des opérateurs privés sur différents secteurs, de la distribution postale aux télécommunications en passant par l’énergie.
Dans sa lettre, le collectif s’émeut de la faible croissance du marché des mobiles, à 0,7 % sur un an, en volume, au troisième trimestre 2008, et d’un taux de pénétration « qui atteint péniblement les 86 % ». Surtout, il s’insurge de la position peu confortable des opérateurs mobiles virtuels (MVNO) en France, par rapport à celle des opérateurs mobiles classiques.
Selon Libre Choix, les opérateurs classiques s’arrogent la part du lion, profitant de l’essentiel des ventes de forfaits avec un revenu par abonné de 44 euros par mois, ne laissant aux MVNO que les miettes du gâteau, à savoir 6,5 % du marché de l’abonnement et 16 % de celui du prépayé.