Barclays porte à 2 200 le nombre de suppressions de poste dans sa DSI
La valse des licenciements dans les services informatiques des banques anglaises se poursuit, notamment chez Barclays qui, après avoir supprimé en juillet dernier quelque 1 800 postes au Royaume-Uni dans le cadre d’un vaste plan d’externalisation offshore, vient de mettre en place – selon The Register – une nouvelle charrette portant cette fois sur 400 postes IT. D'après notre confrère britannique, ce sont 150 salariés internes et 250 contractuels du service Global Infrastructure and Service Delivery qui seraient concernés.
La valse des licenciements dans les services informatiques des banques anglaises se poursuit, notamment chez Barclays qui, après avoir supprimé en juillet dernier quelque 1 800 postes au Royaume-Uni dans le cadre d’un vaste plan d’externalisation offshore, vient de mettre en place – selon The Register – une nouvelle charrette portant cette fois sur 400 postes IT. D'après notre confrère britannique, ce sont 150 salariés internes et 250 contractuels du service Global Infrastructure and Service Delivery qui seraient concernés.
Cette nouvelle vague – qui touche la banque de détail – fait suite à de nombreuses annonces début septembre concernant les banques d’investissements de la City, mais également de France
En octobre, Goldman Sachs a déjà demandé à ses prestataires en régie de réduire le taux de présence de 15 %. Une offre « à prendre ou à laisser », sans qu’aucune négociation ne soit envisagée. Des licenciements secs dans la DSI sont toujours envisagés alors même que les effectifs de la banque au Royaume-Uni doivent officiellement être réduits de 10 %. Même mouvement chez Barclays Capital et HBOS, qui avaient demandé en septembre à leurs prestataires de revoir leurs notes à la baisse.
En France, de nombreuses DSI d’établissements financiers ont déjà mis leurs effectifs sur la sellette. Début septembre Calyon, banque d’investissement du Crédit Agricole, prévoyait ainsi une réorganisation qui doit toucher tant les effectifs en interne que les prestataires. Auparavant, Natixis – coentreprise Caisse d’épargne / Banque populaire – avait réduit drastiquement son budget consacré aux prestations informatiques.