STMicroelectronics chute en bourse sous la défiance d’UBS
STMicroelectronics – l’une des 4 valeurs technologiques du CAC40, avec Alcatel, France Télécom et Capgemini – est en train de plomber l’indice phare de la bourse de Paris.
STMicroelectronics – l’une des 4 valeurs technologiques du CAC40, avec Alcatel, France Télécom et Capgemini – est en train de plomber l’indice phare de la bourse de Paris. A la mi-journée (14H30), le titre perdait 4,26 % à 4,72€, la plus forte baisse du CAC.
C’est UBS qui, en réduisant à « vendre » sa recommandation sur la valeur, a provoqué ce décrochage. Le courtier anticipe des pertes pour 2009, une première depuis plus de 15 ans pour le fabricant d’origine française de semi-conducteurs. Ce dernier a pourtant plutôt bien tenu le choc en 2008, en dépit de la morosité générale sur ce segment, si l’on en croit le dernier classement du secteur publié par Gartner. Le fabricant de composants gagne une place et intégrera le top 5 en 2008 avec un CA de 9,6 milliards de dollars, en recul de 3,2 %. Dans le top 5 justement, seul le leader Intel fait mieux avec une croissance de 1,1 %. Ce qui ne l’a pas empêché de publier plusieurs alertes sur résultats.
Fin décembre, des sources syndicales expliquaient qu’après avoir imposé des périodes de congé sur la fin 2008, STMicroélectronics France prévoyait de recourir au chômage partiel pour le début 2009 sur son site de Tours. Dans ses différentes communications au comité d’entreprise, la direction se déclare très inquiète, invoquant notamment un 4ème trimestre catastrophique. La direction du groupe, dont l’Etat français est l’un des actionnaires de référence, au niveau mondial avait récemment demandé que des congés soient pris sur le premier trimestre 2009.