Fibre optique : l’Arcep presse les opérateurs
Trêve des tergiversations, il faut agir.
Trêve des tergiversations, il faut agir. C’est, en substance, la conclusion que l’on peut être tenté de tirer de la réunion organisée par l’Autorité de régulation des communications électroniques et des Postes (Arcep) avec les opérateurs impliqués dans le déploiement de la fibre optique, ce mardi 20 janvier.
D’ici au 31 mars prochain, ces opérateurs devront avoir « réalisé des expérimentations pour déployer la fibre dans les immeubles et […] participer à un processus d’évaluation sur la base d’une méthodologie partagée. » C’est la question de la mutualisation dite verticale (dans les immeubles) qui doit être tranchée, question largement abordée à l’automne dernier lors du salon Digiworld Summit de l’Idate. Sont concernés par ces expérimentations quelque 2 000 foyers répartis sur une quinzaine de sites parisiens ; des sites supplémentaires, en régions, doivent être déclarés à l’Arcep d’ici au 31 janvier. Le cadre réglementaire de la mutualisation « verticale » devrait être fixé mi-2009.
Dès le 31 mars, le déploiement de la fibre optique fera en outre l’objet d’un tableau de bord de suivi régulier, comme c'est déjà le cas pour la téléphonie mobile et le dégroupage.
Enfin, si l’Arcep se félicite de la publication de trois décrets d’application de la LME (Loi de modernisation de l'économie) relatifs à la fibre, elle continue d’entretenir le flou sur la méthode qui sera retenue pour impliquer, y compris financièrement, les collectivités territoriales.