Résultats : Cegid résiste à la crise
Cegid vient de publier un chiffre d’affaires de 248,2 M€ pour l’ensemble de l’année 2008, soit une progression de 2,9 % par rapport à l’exercice précédent.
Cegid vient de publier un chiffre d’affaires de 248,2 M€ pour l’ensemble de l’année 2008, soit une progression de 2,9 % par rapport à l’exercice précédent. Mais ce seul chiffre ne peut pas masquer la réalité de la crise. En effet, l'éditeur français de progiciel obtient cette croissance, sur l’ensemble de l’année, grâce à ses acquisitions : à périmètre constant, le chiffre d’affaires recule même de 1,1 %. Les effets bénéfiques des opérations de croissance externe conduites par Cegid sont encore plus marqué au dernier trimestre 2008 où le chiffre d’affaires progresse de 6,6 % à 79,1 M€, à périmètre courant, mais se replie sensiblement de 6,2 % à périmètre constant.
Le groupe le reconnaît d’ailleurs bien volontiers, évoquant dans un communiqué de presse les « effets positifs des rapprochements initiés en septembre 2008 dans le domaine du Retail (VCSTimeless) et du secteur public (Civitas), la contribution au chiffre d’affaires du 4ème trimestre de ces deux sociétés s’élevant à 9 M€. » Cette contribution produit des effets encore plus perceptibles sur l’activité « Licences et Services d’intégration » de Cegid, qui a progressé de 6,7 % à périmètre courant au 4ème trimestre 2008, tout en reculant de 8,7 % à périmètre constant.
Pour Cegid, les effets du ralentissement économique « constatés dès le mois de septembre 2008, se sont traduits pour l’ensemble du secteur par des décalages de décisions et d’investissements. » Pour 2009, l'éditeur affiche sa sérénité, évoquant ses capacités de développements sur les marchés des moyennes et grandes entreprises, de nouvelles offres développées en partenariat, l’activité SaaS, mais aussi sa capacité à étendre ses activités à l’international et, le cas échéant, à lancer des opérations de croissance externe.
Le groupe précise d’ailleurs disposer de « lignes de crédit confirmées » devant lui permettre, en 2009, de « saisir toutes les opportunités qui permettraient au groupe de se renforcer et de conquérir des parts de marché sur ses domaines d’expertise. »