Tempête : France Télécom mise sur les groupes électrogènes pour rétablir les connexions
La tempête Klaus, qui a ravagé ce week-end le sud-ouest de la France et le nord de l’Espagne, a provoqué la coupure de plusieurs centaines de milliers de clients France Télécom, obligeant l’opérateur historique à mobiliser jusqu’à près de 3 000 techniciens pour rétablir les connexions.
La tempête Klaus, qui a ravagé ce week-end le sud-ouest de la France et le nord de l’Espagne, a provoqué la coupure de plusieurs centaines de milliers de clients France Télécom, obligeant l’opérateur historique à mobiliser jusqu’à près de 3 000 techniciens pour rétablir les connexions.
Samedi 24 janvier, France Télécom recensait, en Aquitaine, à 15h, 20 000 clients coupés du réseau, et 150 000 abonnés raccordés à des sites fonctionnant sur batterie. Le réseau de téléphonie mobile était impacté à hauteur de 10 à 50 %, toujours pour défaut d’alimentation électrique.
En Midi-Pyrennées, au même moment, vingt autres milliers de clients étaient également privés de ligne fixe, tandis que la menace de coupure planait sur 200 000 clients supplémentaires.
Ce dimanche 25 janvier, ce qui devait arriver se produisit : de nombreuses batteries sont arrivées à épuisement ; 150 000 titulaires de lignes fixes ont été coupés du réseau en Aquitaine, 100 000 en Midi-Pyrennée et autant en Languedoc-Roussillon. En Aquitaine, le réseau de téléphonie mobile a été impacté à hauteur de 25 à 75 % de ses capacités de couverture, selon les départements.
Ce lundi 26 janvier, France Télécom indique recourir massivement à des groupes électrogènes pour rétablir les connexions. 100 000 lignes auraient ainsi été rétablies en 24h. En Aquitaine, 100 000 lignes fixes restent déconnectées ; la couverture GSM/3G est réduite de 10 à 60 % selon les départements. En Midi-Pyrennées, 60 000 clients sont toujours privés de ligne fixe ; 40 000 en Languedoc-Roussillon.
Un porte-parole de France Télécom précise que l’opérateur collabore avec les autorités locales – Préfectures et Mairies – pour, notamment, identifier les infrastructures prioritaires telles que les hôpitaux ou encore les zones d’activités économique.