L’Afsset donne un feu vert prudent à RFID
Sollicitée à l’automne dernier par l’association France Nature Environnement pour évaluer d’éventuels impacts sanitaires des puces RFID, l’Agence française de sécurité sanitaire de l’environnement du travail (Afsset) vient de rendre son avis.
Sollicitée à l’automne dernier par l’association France Nature Environnement pour évaluer d’éventuels impacts sanitaires des puces RFID, l’Agence française de sécurité sanitaire de l’environnement du travail (Afsset) vient de rendre son avis. Dans celui-ci, l’agence relève notamment que « dans la grande majorité des cas, les étiquettes [RFID] sont dites passives, c’est à dire qu’elles ne possèdent pas en propre d’émetteur radiofréquence. » Surtout, à l’issue de tests « non exhaustifs mais diversifiés », l’Afsset relève que, dans le domaine des basses fréquences, « même si des niveaux de champ [magnétique] assez élevés peuvent être observés très localement, au contact avec les dispositifs, les valeurs moyennes des champs dans l’espace sont en deçà des valeurs limites. » De la même manière, « les mesures effectuées sur des systèmes hyperfréquences ont également permis de vérifier leur conformité [avec la réglementation en vigueur]. » Une réglementation que l’agence ne remet pas en cause, n’en déplaise peut-être à certaines associations.
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Mais l’Afsset aborde, au final, le sujet avec prudence. Pour l’agence, « il est nécessaire de poursuivre la veille scientifique sur la recherche des effets biologiques des rayonnements aux fréquences spécifiques des RFID » et, notamment, « de concentrer les recherches sur les expositions professionnelles utilisant des systèmes RFID à fonctionnement continu, qui représentent les scénarios d’exposition identifiés les plus défavorables. » L’agence interpelle en outre sur les risques éventuels d’interférences avec les appareillages médicaux ainsi que sur « les effets psychologiques » liés au développement de RFID.