L’Afdel stigmatise l’absence du logiciel dans le plan de relance du gouvernement
Jusqu’à présent relativement enthousiaste devant l’activisme du gouvernement en matière de politique numérique, l’Afdel – l'Association française des éditeurs de logiciels – a décidé d’hausser le ton.
Jusqu’à présent relativement enthousiaste devant l’activisme du gouvernement en matière de politique numérique, l’Afdel – l'Association française des éditeurs de logiciels – a décidé d’hausser le ton. Selon l’association, « les mesures « numériques » qui pourraient donner de l’oxygène aux entreprises françaises restent absentes » du plan de relance gouvernemental, en dépit de la volonté exprimée par la nouvelle secrétaire d’Etat, Nathalie Kosciusko-Morizet, de relier celui-ci au plan numérique 2012. En fait le lobby des éditeurs se plaint – comme le Syntec à l’automne – du peu de cas fait du logiciel pour entreprises. Des technologies à même, selon l’Afdel, de permettre aux entreprises de gagner des points de productivité et donc de limiter leurs coûts en période de crise. « Un enjeu parfaitement saisi par la nouvelle administration américaine qui souhaite donc mettre l’IT au cœur de son new deal : haut débit généralisé, ordinateurs dans les écoles, données médicales informatisées, Green IT », ajoute l’Afdel, qui se dit déçu que les annonces contenus dans le plan numérique ne soit pas reprises, voire accentuées dans le cadre du plan de relance. Selon l’association, « éducation, formation, recherche, e-administration, e-santé, développement durable constituent d’autres leviers de croissance pour l’avenir que l’Etat serait bien inspiré d’actionner ».
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