GFI Informatique s’assure une belle croissance… externe
GFI Informatique vient d'annoncer un chiffre d’affaires annuel de 768,1 M€, en progression de 11,6 % sur un an.
GFI Informatique vient d'annoncer un chiffre d’affaires annuel de 768,1 M€, en progression de 11,6 % sur un an. Au quatrième trimestre 2008, la SSII a réalisé un chiffre d’affaires de 209,6 M€, soit 6,2 % de mieux qu’un an plus tôt. Mais l’essentiel de la croissance provient d’acquisitions : la croissance organique de GFI Informatique n’est que de 2,9 % sur l’année et 0,3 % au quatrième trimestre 2008.
Cette croissance externe s’est essentiellement faite au Canada, avec une croissance totale de 135,8 % au quatrième trimestre 2008 contre une croissance organique locale de -18,4 % et, au final, une progression de 95,1 % de l’activité sur l’année. Le fruit, notamment, des acquisitions d’Accovia et de Bell Solutions d’affaires, intégrées au périmètre le 1er janvier et au quatrième trimestre 2008, respectivement.
En dehors du Canada, il convient d’ajouter, pour expliquer l’ampleur de la croissance externe de GFI, le retraitement de huit mois de la partie ingénierie de Viveo, de huit mois du Groupe BTD, et de un trimestre de Bull au Portugal.
La France continue de représenter l’essentiel de l'activité de GFI Informatique, avec 514,4 M€ de CA sur l’année écoulée, mais la croissance organique s’y tasse, à 5 % sur l’année, et seulement 0,6 % au quatrième trimestre.
Dans un communiqué, la SSII souligne néanmoins la signature, fin 2008, de « plusieurs contrats importants à forte valeur ajoutée et de nature récurrente », citant pêle-mêle le Groupe Caisse d’Epargne, BNP Paribas, la RATP et EADS.
Jacques Tordjman, PDG de la SSII, évoque bien sûr un « impact » de la crise mondiale sur l’activité au quatrième trimestre, mais assure que GFI Informatique « s’est doté pour 2009 d’un outil d’adaptation permanente de sa structure de coûts afin d’augmenter sa réactivité autant que besoin », avec son « Plan de Développement Durable et Profitable déployé dans toutes les filiales du groupe». Une sorte de baguette magique de la rentabilité ?