Résultats : Bull de retour grâce aux supercalculateurs et aux services
Pour l’ensemble de l’année 2008, Bull a réalisé un chiffre d’affaires de 1,132 Md€, en progression de 1,4 %, assorti d’un bénéfice net de 5,6 M€, soit 21,7 % de mieux qu’en 2007. Ces bons résultats, Bull les attribue, dans un communiqué, « aux effets désormais tangibles de la transformation du groupe », l’industriel français concentrant « ses forces sur les offres cœur du groupe ». Une transformation dont les effets étaient déjà sensibles tout au long de 2008. Une concentration qui, selon le groupe, explique la progression de 5,6 % de sa division Hardware & Systems Solutions (solutions matérielles spécialisées) et de 14,7 % de la division services.
Pour l’ensemble de l’année 2008, Bull a réalisé un chiffre d’affaires de 1,132 Md€, en progression de 1,4 %, assorti d’un bénéfice net de 5,6 M€, soit 21,7 % de mieux qu’en 2007. Ces bons résultats, Bull les attribue, dans un communiqué, « aux effets désormais tangibles de la transformation du groupe », l’industriel français concentrant « ses forces sur les offres cœur du groupe ». Une transformation dont les effets étaient déjà sensibles tout au long de 2008.
Une concentration qui, selon le groupe, explique la progression de 5,6 % de sa division Hardware & Systems Solutions (solutions matérielles spécialisées) et de 14,7 % de la division services. Les activités de maintenance reculent quant à elle de 6,8 %, la conséquence logique de la fin de vie des systèmes propriétaires Gcos.
Bull insiste également sur l’augmentation des contributions à sa marge brute des serveurs et du HPC (calcul hautes performances), un domaine où les efforts de R&D, partagés avec des partenaires, semblent récompensés. Le Français a notamment remporté en 2008 la construction du premier supercalculateur hexagonal à plus d'un petaflop (pour le CEA). Et opéré dans ce segment un rachat en Allemagne.
Pour 2009, Bull s’attend d’ailleurs à voir croître ses ventes en matière de HPC, et prévoit une amélioration de ses marges sur l’activité services. Mais, conscient du contexte économique, l’industriel prévoit un résultat avant impôts et taxes inférieur à celui de 2008 – 30,1 M€ - et à celui de 2007, mais tout de même supérieur à 20 M€. Et Bull prévoit un second semestre 2009 moins mauvais que le premier.