Les informaticiens victimes de la crise sont tentés par la cybercriminalité
Sale temps pour la sécurité informatique.
Sale temps pour la sécurité informatique. Selon un sondage conduit par KPMG, les ingénieurs informatiques victimes de la crise seraient assez enclins à se tourner vers la cybercriminalité : 66 % des sondés – 307 entreprises, organisations gouvernementales et agences de protection de l’ordre public – l’estiment. Ce terme de cybercriminalité recouvre ici la fraude ou encore le vol d’informations sensibles. En 2008, ces activités auraient triplé par rapport à 2007.
Trend Micro ne dit pas le contraire. L’éditeur s’attend, pour 2009, à une sophistication des attaques avec le lancement d’opérations de chantage financier – « ransomware » - à compter du second trimestre. L’éditeur prévoit également l’apparition de nouvelles menaces visant les utilisateurs de Mac, la multiplication des détournements d’identité ainsi que des phénomènes de guérilla entre gangs de cybercriminels.