Cet article fait partie de notre guide: Comment simplifier son projet VDI

Quatre différences clés entre VDI-in-a-Box et XenDesktop

L’offre VDI de Citrix destinée aux petites organisations, baptisée VDI-in-a-box, diffère de XenDesktop, en termes de coût, de complexité, de capacités de haute disponibilité, et plus encore. Et en particulier en matière d’utilisabilité et d’administration.

VDI-in-a-box est conçu pour la simplicité et pour la facilité de support. XenDesktop, à l’opposé, propose des fonctionnalités plus étendues et propose plus d’options pour concevoir un projet de virtualisation des postes de travail. Voici quelques différences clés entre les deux produits, en matière d’administration.

L’évolutivité de VDI-in-a-box

Sur le papier, il n’existe pas de limite de taille aux déploiements VDI-in-a-box. Certains clients exploitent plusieurs grappes de serveurs VDI-in-a-box pour servir plusieurs milliers d’utilisateurs. Seul le nombre de licences acquises limite en définitive la taille des déploiements.

Mais il existe des différences sur la manière dont il est possible d’étendre son environnement avec XenDesktop et VDI-in-a-box, pour supporter un plus grand nombre d’utilisateurs. Avec VDI-in-a-box, il suffit de suivre la même procédure que pour la mise en place initiale : importer et activer l’appliance VDI Manager, puis rejoindre la grappe existante à la troisième étape de l’assistant d’installation. Le logiciel de VDI va alors répliquer les fichiers de configuration entre hôtes pour les maintenir synchronisés afin que chacun puisse comprendre l’utilisation et la configuration des autres. Il assure ensuite la copie automatique et la synchronisation des images entre serveurs de la grappe. 

Etendre un déploiement XenDesktop commence simplement par l’ajout d’un hôte supplémentaire. Mais la simplicité s’arrête là. Les étapes suivantes dépendent de votre méthode de provisioning des postes de travail (en ressources partagées ou dédiées via les Machine Creation Services, avec assignation physique ou streaming). 

Les performances graphiques

VDI-in-a-box et XenDesktop utilisent le même protocole pour accéder aux postes virtuels : ICA/HDX. Mais seules les éditions Enterprise et Platinum de XenDesktop vous permettent d’utiliser HDX 3D. Cette fonctionnalité peut n’avoir initialement d’importance que pour les utilisateurs ayant recours à des applications fortement graphiques - CAO, GIS, etc. - mais les entreprises cherchant à déployer le VDI ne peuvent pas ignorer que la 3D peut prendre place dans des applications de bureautique. 

Qui plus est, HDX 3D permet d’utiliser les fonctionnalités de délestage multi-GPU de XenServer et qui fonctionnent avec XenDesktop. Celle-ci permet aux machines virtuelles de disposer d’un accès exclusif aux équipements d’accélération graphique du serveur. Elle s’avère très utile y compris pour des applications non spécialisées, comme Adobe Photoshop, qui affichent et rendent des images de haute qualité.

Administration des images

C’est là que les offres VDI de Citrix diffèrent significativement. Les deux produits vous permettent de créer et d’administrer des images différentes. Toutefois, les procédures de maintenance et de mise à jour de ces images sont très différentes. 

Que vous utilisiez MCS ou Provisioning Server (PVS), XenDesktop administre les images en gérant des versions différentes. Cela simplifie l’identification visuelle et l’organisation des images parce que l’interface lie ensemble les différentes itérations. L’utilisation de PVS nécessite quelques étapes supplémentaires, toutefois, parce que le logiciel de VDI doit préparer chaque image pour le provisioning.

VDI-in-a-box crée des images en important une machine virtuelle créée à l’extérieur du logiciel. Un assistant guide alors l’administrateur pour l’installation de l’agent, le test de connexion, la préparation de l’image et le test final de celle-ci. Les images ainsi préparées peuvent être alors copiées et modifiées pour créer de nouvelles itérations. Le système ne propose toutefois pas de fonctions de gestion de versions.

Les postes persistants

Tant VDI-in-a-box que XenDesktop permettent de créer des postes persistants. S’il est recommandé d’en limiter le nombre, l’expérience montre qu’il est impossible de les éviter. En environnement VDI-in-a-box, il est possible de créer un poste persistant simplement en configurant un poste avec une règle de rafraîchissement manuel au lieu du rafraîchissement à la fermeture de session. Cela préserve le poste pour tout utilisateur autorisé à y ouvrir une session mais cela implique d’administrer et de maintenir séparément l’image du poste en question.

Pour les vastes déploiements, avec des centaines ou des milliers de postes persistants, il est possible de recourir à la fonction vDisk personnel de XenDesktop. Celui-ci permet un contrôle plus granulaire des changements opérés par les utilisateurs et une meilleure visibilité à partir de la console. Il est ainsi possible d’administrer les changements des utilisateurs tout en préservant les données de leurs profils stockées dans une VM dédiée. Avec VDI-in-a-box, ce type d’opération conduirait à la perte de toutes les personnalisations.

Ceci n’est qu’un aperçu des différences qui séparent VDI-in-a-box de XenDesktop. Le premier fait l’impasse sur certaines fonctionnalités qui s’adressent plus spécifiquement aux grandes organisations, mais il apporte de la valeur au travers de sa simplicité d’utilisation et d’extension. A noter que Citrix propose un chemin de mise à niveau de VDI-in-a-box vers XenDesktop - sur le plan commercial mais hélas pas technique.

Adapté de l’anglais par la rédaction


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