Le piratage en baisse en France selon la BSA
Est-ce parce que le message sur le piratage passe, parce que l'Open Source progresse ou parce que la méthodologie obscure d'IDC a encore évolué ? Toujours est-il que la BSA, l'association de lutte anti-piratage financée par les géants du logiciels, se félicite du recul du piratage en France.
Est-ce parce que le message sur le piratage passe, parce que l'Open Source progresse ou parce que la méthodologie obscure d'IDC a encore évolué ? Toujours est-il que la BSA, l'association de lutte anti-piratage financée par les géants du logiciels, se félicite du recul du piratage en France.
Selon l'organisme, le taux de logiciels piratés serait passé de 47 % en 2005 à 42 % en 2007. Reste que, comme les années précédentes, la méthodologie de l'étude est toujours plus que contestable et vise surtout à appuyer le discours économique d'une poignée de grands acteurs, dont le message devient de plus en plus inaudible face au développement de modèles alternatifs comme la location d'applications sur Internet ou l'Open Source.
Le piratage reste bien sûr un délit. Ceux qui utilisent des logiciels commerciaux se doivent de les payer et, si leur tarif ne les satisfait pas, il peuvent toujours se tourner vers des alternatives gratuites ou libres. Reste que la position de certains éditeurs américains est parfois difficile à comprendre. Ainsi Adobe vend sa suite créative Production Studio Premium à 1 599 $ aux Etats-Unis alors qu'il faut débourser 2 600 € pour le même package en France, le tout avec un dollar à 1,55 €. La suite est ainsi 2,5 fois plus chère chez nous qu'outre Atlantique ! De même la Creative Suite Design Standard est vendue environ 1 200 $ aux USA et 2 000€ en France, soit près de 3 fois plus cher…
On attend avec impatience l'étude qui fera le lien entre taux de piratage et prix du logiciel. Et si IDC et la BSA s'en chargeait ?